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Le CloîtreIl comprend quatre galeries carrées de 29 m de côté. Les voûtes, qui accusent la naissance de l'ogive, sont soutenues par des colonnettes accouplées surmontées de chapiteaux tous différents et d'une grande variété de feuillages et de crochets, mais seules les colonnettes de la galerie nord, longeant l'église, sont primitives. On lit sur plusieurs d'entre elles des graffitis et inscriptions du XIVe siècle (dont une inscription funéraire de 1363) et XVe siècle. Les autres galeries, en partie détruites en 1562, furent relevées par l'Abbé Adrien de Bazemont (1559-1601), mais de simples arcades fermées par des fenêtres remplacèrent les colonnettes brisées. Au XIXe siècle, l'abbé Dom Gabriel Monbet fit restaurer la galerie orientale sur le modèle de la galerie nord et en 1936, Dom Bernard Delauze encastra de nouvelles colonnettes dans les arcades du XVIe siècle des deux. autres galeries. Ces transformations expliquent la dissymétrie actuelle des quatre galeries du cloître. Des sentences tirées de la Bible courent tout autour de la corniche. A l'entrée du réfectoire se trouvait peut-être un lavatorium comme en nombre d'abbayes, mais il a complètement disparu. Une pierre tombale découverte à l'entrée de l'église abbatiale et qui est présumée être celle du fondateur, Gontard Loup, seigneur de Rochefort, a été placée dans la galerie méridionale. Une inscription en faux gothique dans la galerie orientale reproduit la teneur de la pierre de fondation de l'abbay2 - 26 juin 1137 - dont un important fragment est conservé à la Bibliothèque. Des bancs, sous la galerie nord, permettent aux moines de s'asseoir. On remarque une ancienne statue en bois doré de la Vierge qui, avant la Révolution, trônait dans l'église au-dessus du maître-autel. |
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